Le coup d’envoi des examens de sortie des écoles d’enseignement technique et de la formation professionnelle a été donné, ce mardi 17 juin, en Guinée. À l’École nationale des arts et métiers (ENAM) de Coléah, 554 candidats, dont 153 filles, affrontent les épreuves, sur un effectif global de 20 000 candidats attendus à travers le pays.
Le lancement officiel à l’ENAM de Coléah a été présidé par Aboubacar Kourouma, secrétaire général du ministère des mines et de la géologie. Il s’est dit impressionné par le dispositif mis en place pour la réussite de ses examens.
S’adressant aux candidats, Aboubacar Kourouma a insisté sur l’importance de ces examens dans le contexte des grands projets de développement du pays, notamment le programme Simandou 2040.
“Aujourd’hui, tout le monde sait que la Guinée se lance dans un programme de développement Simandou 2040. Il y a aussi le projet Simandou qui est un élément de ce programme. Ce que j’ai dit aux étudiants, aux futurs spécialistes, c’est vraiment de tout faire pour avoir ce concours-là. Ils vont avoir des prérequis pour être, peut-être, les premiers à bénéficier de ces projets-là dans le cadre de l’employabilité. Donc, c’est une opportunité à ne pas rater”, a-t-il indiqué, avant d’encourager les candidats à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Dr Julien Bongono, secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, a également exprimé sa satisfaction lors du lancement des épreuves. Il a souligné que ces examens permettront à plus de 20 000 techniciens qualifiés d’intégrer le marché du travail, répondant ainsi aux besoins d’un pays.
“Aujourd’hui, notre pays est en chantier avec des infrastructures en construction, des routes en construction, des écoles en construction. Notre pays est en chantier, en refondation et on a besoin effectivement de main-d’œuvre qualifiée. Et le ministère de l’enseignement technique a effectivement tenu sa promesse de former, à l’issue d’un cycle de formation, ces étudiants-là et de les amener jusqu’à l’orée de ces examens de sortie. Avec beaucoup de chance, on les aura dans les différentes entreprises, on les aura dans nos territoires pour être des solutions pour notre pays”, a-t-il déclaré.
Concernant la lutte contre la fraude et l’assurance de la qualité, Dr Bongono a mis en avant plusieurs mesures pour la réussite de cet examen.
“Pour ces examens, nous avons fait tout notre possible pour justement faire en sorte que les candidats qui sont présentés aient suivi effectivement les trois années de formation de bout en bout. N’importe quel candidat ayant été présenté et qui n’a pas suivi l’ensemble du cursus, n’a pas été accepté par exemple pour faire l’examen de sortie. Il faut absolument que tu aies eu tous les modules, que tu aies suivi tout le parcours pour justement te permettre de se présenter à l’examen de sortie”, a-t-il cité entre autres comme mesures.
Pour sa part, Badra Koné, président de la délégation spéciale de Matam et vice-président de la supervision des examens de sortie sur Conakry a salué les dispositions prises par le gouvernement guinéen, le ministère de tutelle et le général Mamadi Doumbouya, pour former ces jeunes et les préparer au marché de l’emploi.
S’adressant aux candidats, il leur a rappelé leur rôle crucial dans la construction du pays. “Ils ont leur rôle aussi à jouer. Ils sont appelés à construire ce pays au même titre que nous. Je leur ai surtout fait savoir que leurs mains habiles et leur esprit appliqué le seront aussi pour réussir la construction de notre République”, a souligné M. Koné.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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