CONAKRY – Le secteur des hydrocarbures est une nouvelle fois paralysé à Conakry depuis ce mardi 7 octobre 2025. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une crise de carburant, mais d’une grève déclenchée par les chauffeurs qui assurent le transport du produit. Ces derniers réclament une amélioration de leurs conditions de travail auprès des clients de la Société nationale des pétroles de Guinée (SONAP), a appris Africaguinee.com.
Alors que les effets de la crise commencent à se faire sentir dans la capitale, des tractations ont été entamées ce mardi pour tenter de désamorcer la crise. La SONAP, concernée en tant que fournisseur, joue le rôle de médiateur.
Selon une source proche de la direction générale de la Société nationale des pétroles de Guinée, une médiation a effectivement été engagée dans la matinée.
« C’est un débrayage des chauffeurs. La SONAP ne peut pas dire que ce n’est pas son problème, car ce sont eux qui transportent nos produits, donc la situation nous préoccupe. Des négociations sont en cours sous l’égide de la SONAP. C’est vrai que les chauffeurs ont leurs propres patrons, mais la société essaie d’écouter les deux parties pour comprendre l’origine du problème et voir ce qu’il y a lieu de faire », a confié notre source.
Les grévistes, ajoute-t-elle, ont formulé plusieurs revendications à l’endroit de leurs employeurs. Dans ces conditions, la SONAP se limite à jouer les bons offices entre les parties.
« L’objectif de notre implication, c’est de réunir tout le monde autour de la table et de rapprocher les positions pour une sortie de crise. Nous sommes entre frères guinéens, donc il y a de l’espoir que les gens s’entendent pour éviter que la situation ne s’enlise », a poursuivi notre interlocuteur.
D’après nos informations, des pistes de solution existent déjà, même si elles ne devraient pas se concrétiser immédiatement. Un espoir de compromis demeure néanmoins perceptible.
Facely Sanoh
Pour Africaguinee.com
Créé le 7 octobre 2025 18:28
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