Joachim Baba Millimono, ancien coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, a déclaré ce vendredi 25 avril à Mamou faire l’objet de menaces de mort. Il promet de résister et continue à mener son combat politique.
Interrogé sur sa présence à Mamou, Joachim Millimono a indiqué que ‘’je me suis retrouvé ici avec Cellou Baldé, Maladho Diallo, le ministre Ousmane Gaoual Diallo, le ministre ministre Moustapha Naité, le ministre Alpha Bacar Barry. J’ai vu beaucoup d’autres membres du gouvernement, qui sont dans d’autres institutions de la République. Je ne suis quand même pas une personne anonyme. J’ai pas mal d’amis dans la gouvernance actuelle’’.
‘’J’en ai eu dans la gouvernance du RPG, d’Alpha Condé, et je pense que je continuerai à en avoir. Moi, je mets à profit mes relations pour me repositionner, c’est tout. Quand je parle de repositionnement, ce n’est pas administratif. D’ailleurs, moi je n’ai jamais abandonné mes amitiés. Je les ai toujours entretenues. Et cela au profit, d’ailleurs, du parti’’, affirme-t-il.
Il déplore le fait que certains estiment que ‘’quand on est dans l’opposition, on doit s’opposer à tout. On doit rompre toutes ses relations avec ceux qui sont dans l’appareil administratif. C’est quand même une mauvaise lecture, une très mauvaise lecture. Cette perception que l’on a de l’opposition politique doit changer. On peut appartenir à un parti de position politique et participer à la gouvernance’’.
Pour avoir contribué à la rédaction d’un mémorandum appelant Cellou Dalein Diallo à céder son fauteuil de président de l’UFDG, Joachim Baba Millimono affirme qu’il fait l’objet de toutes sortes de menaces.
‘’Je peux vous montrer des messages anonymes, mais parfois des personnes que je connais, qui sont plus ou moins modérés dans les menaces qu’elles formulent. Des menaces de mort, j’en reçois’’, soutient-il d’emblée.
‘’Quand on vous dit que vous êtes un homme mort, quand on vous dit, vous verrez. Quand on vous dit, on connait chez vous. Quand on vous dit que vous n’êtes qu’un vendu, on s’occupera de vous. Ce sont quand même des choses qu’il faut prendre au sérieux’’, assure l’ancien responsable de la communication de l’UFDG qui promet de ne pas se laisser faire.
‘’Je ne suis pas du genre à céder à la menace. Moi, je n’ai pas cédé à la menace d’un régime, ce n’est pas la menace d’une meute d’un parti politique que je vais céder. Je ne cède pas. Parce que ceux qui font ça, croyez-moi, ce n’est pas tout l’UFDG. Ce sont des individus manipulés par un camp qui a pris malheureusement en otage le leadership du parti’’, dénonce-t-il avec force.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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