Ce lundi 7 juillet, au cours d’une rencontre à Conakry sur le recouvrement et la gestion des avoirs saisis et confisqués de l’État, le ministre de la justice et des droits de l’homme a insisté sur l’importance d’une gouvernance financière rigoureuse.
En Guinée, assure le garde des Sceaux, ‘’la création de l’AGRASC s’inscrit dans la droite ligne de notre engagement pour une justice plus crédible et une gouvernance financière plus rigoureuse’’.
Yaya Kaïraba Kaba affirme que cette rencontre à Conakry axée sur le renforcement des capacités des acteurs judiciaires contribue ‘’non seulement à sa vulgarisation au niveau national, mais va également asseoir dans l’esprit des acteurs judiciaires de notre pays l’étendue de ses attributions, de ses compétences, son utilité dans l’arsenal judiciaire, mais aussi son rôle dans le financement des projets et programmes de développement’’.
Il rappelle que ‘’si l’AGRASC a été prévue par l’article 964 du Code de procédure pénale guinéen de 2016, c’est seulement après la prise de responsabilité du CNRD avec à sa tête le général Mamadi Doumbouya que cette institution verra le jour à travers le décret du 26 octobre 2022’’.
Il a salué la vision du chef de l’Etat pour ‘’le développement économique et social de la Guinée, sa détermination à lutter contre l’impunité et la gabegie financière qui assaillent notre pays’’.
Avant de souligner que ‘’la CRIEF, l’AGRASC et la Cour des comptes, qui renforcent les autres juridictions nationales, sont aujourd’hui les véritables instruments judiciaires de lutte contre le détournement des fonds publics et le blanchiment de capitaux’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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