Le colonel Yaya Kalissa, préfet de Coyah, en compagnie des responsables de la direction préfectorale de l’éducation (DPE), a procédé au lancement des premières épreuves du baccalauréat au collège Plateau, ce lundi 23 juin. Ils sont 3 873 candidats, dont 1 614 filles, à affronter ces épreuves pour tenter de décrocher le précieux sésame.
Le colonel Yaya Kalissa a tout d’abord remercié le gouvernement d’avoir pris toutes les initiatives pour le bon déroulement des examens nationaux, avant d’inviter les candidats à plus de sérénité et de rigueur.
‘’J’ai trouvé qu’il y a la discipline, la sérénité. Je suis passé dans les salles de classe pour prodiguer de sages conseils aux élèves. Parce que, nous aussi,, nous sommes passés par là. Je dis, c’est l’excellence qu’on cherche. Simandou 2040, il faut étudier. Je leur ai conseillé d’écrire lisiblement. Parce que certains, quand ils écrivent, on ne comprend pas. Un professeur qui corrige 100 feuilles par heure, si tu écris mal, il n’a pas le temps de déchiffrer tout cela. Je leur ai conseillé de ne pas compter sur quelqu’un’’, déclare le numéro 1 de la préfecture de Coyah.
Il conseille aux élèves d’éviter les cas de fraude. ‘’Ne comptez pas sur quelqu’un (…). On a dit que si on trouve un surveillant avec un téléphone, il sera vidé. Les élèves qui vont pour faire leurs besoins, quand ils reviennent, il faut les fouiller. Parce que c’est pour le sérieux. Il ne s’agit pas de construire des buildings pour laisser aux enfants, mais de leur donner une bonne éducation. Quand tu seras fatigué, c’est ton enfant qui sera la relève de demain. Donc, on mène la rigueur à ce niveau’’.
Il invite les candidats à plus de rigueur durant le déroulement des épreuves. ‘’Il faut être sereins. Écris ce que tu connais. Il ne faut pas écrire des bobards. Il faut écrire lisiblement. Quand le sujet est lancé, il faut bien lire parce qu’il y a des mots-clés’’, lance-t-il.
Moussa Nabé, délégué du centre au collège Plateau, assure que le Bac se déroule dans le calme. ‘’Pour le moment, ça se passe très bien. Il y a un silence de cimetière, c’est pour vous dire que les enfants sont concentrés à travailler sérieusement. Il me semble aussi que le sujet était à leur portée’’, affirme-t-il.
Rencontré dans la cour de l’école après l’épreuve d’anglais, Adama Kourouma, élève en Terminales Sciences Mathématiques à l’école La Mame Plus, a confié que ‘’les surveillants ne nous ont pas donné l’occasion de communiquer. C’est chacun pour soi, Dieu pour tous. Le sujet était abordable. Je me suis bien débrouillé. Je suis prêt à affronter les autres épreuves’’.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
00224 621 85 28 75 75/djiwo.barry@visionguinee.info
Lire l’article original ici.