La dernière en date, c’était lors de l’Assemblée générale de l’ONU, le mardi 23 septembre 2025. Dans son discours ce jour, le Président américain, M. Donald Trump, a présenté l’immigration comme une menace majeure pour les pays occidentaux, en particulier pour l’Europe.
« Vos pays iront en enfer s’ils ne contrôlent pas l’immigration », avait-il lancé.
Ces propos du Président américain, sans détour, doivent interpeller les dirigeants africains. S’ils ne trouvent pas maintenant des solutions politiques efficaces pour endiguer le phénomène de migration, s’ils ne prennent pas des dispositions idoines pour créer des conditions pouvant permettre aux africains de rester chez eux, dans cinq (5), dix (10), quinze (15) ans, il y a un fort risque de grande révolution de la jeunesse africaine ; un vent qui pourrait inéluctablement bouleverser le cours de l’histoire, emporter beaucoup de régimes du continent.

Oui, les discours durs, parfois même violents, des dirigeants européens et américains face à l’afflux de migrants aux portes de leurs continents, sont édifiants et sont l’expression que les autres en ont assez de nous.
En d’autres mots, cette chasse ouverte contre nos frères qui ne cesse de se propager en Europe, aux Etats-Unis et sous d’autres cieux, doit interpeller les dirigeants du berceau de l’humanité. En tout cas, vaut mieux prévenir que guérir.
Sayon MARA
Juriste

Lire l’article original ici.