Ehadj Sékou Kaké, président directeur général de la Société générale Fella (SOGEFEL), affirme être propriétaire d’un immeuble R+8, situé à Almamya dans la commune de Kaloum, attribué à l’ancien ministre de la défense nationale, Dr Mohamed Diané, et qui fait l’objet d’une vente aux enchères.
L’homme d’affaires déclare être le propriétaire légitime de cet édifice. ‘’La SOGEFEL a été notifiée par voie d’huissier que nos immeubles et un de mes terrains appartiendraient à Dr Diané’’, déclare-t-il.
Selon M. Kaké, son entreprise est active en Sierra Leone et en Guinée depuis les régimes du général Lansana Conté, de Dadis Camara et Sékouba Konaté.
‘’C’est un bail que la société a fait avec l’Etat pour son siège. Par la suite, on a emprunté de l’argent à la Banque populaire maroco-guinéenne pour financer les travaux’’, dit-il, en brandissant des documents pour illustrer ses propos.
Le PDG de SOGEFEL expose des comprenant une demande adressée au ministère de l’habitat, l’accord de bail signé, le contrat de prêt notarié auprès de la banque, un plan de remboursement étalé sur 5 ans. ‘’On a tous les documents authentiques, de la demande au ministère de l’habit, le patrimoine bâti public, la signature du bail avec le ministre, la demande notariée de prêt à la banque, le plan de paiement pendant 5 ans, on est en train de rembourser le montant’’, souligne M. Kaké.
« L’Etat ne peut pas vendre ce bail, son propre titre foncier et rembourser l’Etat. L’entreprise aussi ne peut pas aller emprunter de l’argent à la banque pour construire pour un ministre’’, argumente-t-il.
Pour contester la procédure, il a porté l’affaire devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). ‘’On s’est dirigés à la CRIEF où on a été interrogés au niveau de la chambre d’instruction. Il y a un cadre de l’habitat qui est en train d’induire la justice en erreur, soi-disant que c’est un prête-nom. La justice l’a appelé pour venir justifier cela, il n’est pas venu’’, dénonce-t-il.
Affirmant que ‘’tous les documents sont authentiques. On les a déposés à la CRIEF, à l’agent judiciaire de l’Etat’’, il demande au ‘’président de la République de s’impliquer pour nous rétablir dans nos droits. Comme il l’a dit, la justice doit être la boussole pour guider tous les citoyens’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com
Lire l’article original ici.