En ce jour de célébration de la liberté de la presse, il est crucial de dresser un bilan honnête de l’état des médias en Guinée. Ces dernières années, le journalisme a été marqué par d’immenses défis : des journalistes au chômage, une profession dévalorisée, des pressions économiques et politiques, et un espace médiatique parfois réduit au silence.
Pourtant, comme le disait Jean Chrétien, ancien Premier ministre canadien : « Un gouvernement a besoin de journalistes critiques, tout comme un journaliste a besoin d’un gouvernement transparent. La démocratie exige les deux. »
Cette citation rappelle que la presse n’est pas l’ennemie du pouvoir, mais son contre-poids indispensable. Sans médias libres et indépendants, la démocratie s’affaiblit, et les citoyens perdent leur droit à l’information.
Toute fois, cette liberté s’accompagne d’une responsabilité immense : Fournir une information crédible et vérifiée, loin des rumeurs et de la désinformation; respecter l’éthique et la déontologie, en évitant le chantage et les atteintes à la vie privée; servir l’intérêt général, sans céder aux pressions politiques ou financières.
Malgré les difficultés, l’espoir persiste. Des journalistes courageux continuent d’enquêter, de dénoncer et d’informer, malgré les risques.
Une nouvelle génération de reporters se forme, déterminée à exercer ce métier avec intégrité. La société civile et les partenaires internationaux soutiennent de plus en plus la liberté de la presse.
Ensemble, exigeons des conditions dignes pour les journalistes, une reconnaissance de leur rôle et une vraie liberté d’expression.
La Guinée mérite une presse forte, respectée et protégée.
Caleb Kolié
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