11:06 am - 7 octobre, 2025

Dans la commune de Matoto, le lycée Léopold Sédar Senghor de Yimbaya, selon nos constats, a fait une reprise morose des élèves ce premier jour, avec seulement deux fils d’élèves et de l’équipe enseignante autour du mât.

​Selon le proviseur, le lycée prévoyait d’accueillir un effectif total de 1200 élèves, dont 697 filles.

« Je pense que l’engouement est là, effectivement les élèves ont répondu, les anciens ont répondu. Cette année nous avons démarré avec un effectif prévisionnel de 1200 élèves dont 697 filles. Ce matin, je ne suis pas encore passé dans les classes pour dénombrer le nombre de présents. Mais c’est clair que 80 % des élèves de l’effectif prévisionnel sont présents» a décliné monsieur Sékou Oularé.

​Absent en grand nombre, le proviseur lance un appel ferme aux parents et aux élèves.

« Franchement, l’appel que j’ai à lancer aux élèves, d’abord aux parents, ce sont eux d’abord qui doivent mobiliser les enfants pour le chemin de vie. Parce que là, cette rentrée a été officiellement annoncée par le département il y a un mois. Alors, je pense que les parents doivent jouer leur rôle. Ce rôle-là ne vient d’autre que de mobiliser les enfants. Parce qu’ici, nous sommes dans une école publique, tu n’as pas besoin d’avoir des millions pour venir t’inscrire dans une école publique. Et d’ailleurs, l’inscription est officiellement gratuite.

Donc, par conséquent, il n’y a aucune raison. Même si ce sont deux cahiers que tu trouves pour ton enfant, il faut les mettre sur le chemin de l’école. Parce que ce qui reste clair, surtout pour les salles d’examen, le choix des sujets est un choix aléatoire : ça peut venir du début du programme, du milieu ou bien de la fin du programme. Donc, lorsque tu veux aller loin, il faut réaliser ton aventure. C’est le bon moment de préparer l’examen ».

Parlant des fraudes lors des inscriptions, dans les établissements publics, M. Oularé annonce une nouvelle technique :

« L’inscription des bacheliers depuis quelques années maintenant se faisait en ligne, de manière électronique. Et cette inscription s’est étendue aux élèves de la 11è année l’année dernière. Et la 12è année cette année aussi, rentrant dans la danse, c’est que les inscriptions des élèves de 12è année se feront ici en ligne, comme vous voulez. Donc l’enfant ne peut plus quitter un point A à un point B sans qu’il ne fasse cette inscription électronique [..] Une fois que tu as échoué dans une école, ton nom est déjà inscrit au département comme étant un redoublant.Donc c’est un peu l’avantage de cette inscription électronique. Franchement, cela va quand même contribuer à qualifier notre système éducatif ».

Pour conclure, le proviseur du lycée Léopold Sédar Senghor donne le ton :

«S’absenter au début de l’année scolaire a des impacts négatifs sur l’élan de l’enfant. Parce que ce qui reste clair, vous savez que la connaissance scientifique, c’est une suite logique. Il faut avoir compris les premiers cours pour comprendre les cours qui viennent après. Les connaissances scientifiques sont interdépendantes. Donc, vraiment, l’appel que j’ai à lancer aux élèves : ils n’ont qu’à massivement répondre à l’appel du département. Car nous ne nous retardons pas. Dès ce matin-là, les premiers cours seront donnés», a-t-il lancé.

Mayi Cissé

623 62 53 65

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