L’insécurité bat son plein dans la capitale guinéenne. Il y a à peine deux semaines, Jeannette, mère de quatre enfants, a été victime d’un acte de violence d’une cruauté inouïe, avec le même mode opératoire.Ce week-end, c’est Mohamed Barry, un jeune transitaire, qui a perdu la vie.
Thierno Mamoudou Barry, le grand frère du défunt, raconte les circonstances du drame.
“C’est arrivé avant-hier, vendredi, entre 20h et 21h. Mohamed quittait le travail en ville. Il était avec un ami dans une voiture. Son ami l’a déposé, puis il a pris un tricycle (Bombona) pour rentrer chez lui. En cours de route, des malfrats sont venus par derrière. Ils ont arraché brusquement son sac à dos. Le coup était si violent qu’il a fait une chute. C’est à ce moment-là qu’il est tombé dans le coma”, raconte son grand frère au micro de VisionGuinee.
“C’est à travers sa carte d’électeur qu’ils ont pu contacter la famille”, témoigne Thierno Mamoudou, encore sous le choc.
Mohamed Barry était un jeune homme travailleur, respectueux et très ambitieux. Diplômé en anglais à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, il exerçait comme transitaire dans une entreprise de la place.
“Il était dynamique, courageux. Il devait se marier en décembre, juste après la période de deuil de notre maman”, confie son frère.
La famille Barry appelle les autorités à agir face à la recrudescence des agressions dans la capitale. “Ce qui se passe, tout le monde le sait. Mais il faut que des mesures soient prises pour que cela cesse”, lance le frère du défunt.
Mohamed Barry était célibataire et sans enfant. Il était fiancé et devait célébrer son mariage au mois de décembre.
Salimatou Baldé, pour VisionGuinee.info
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