Sur le plateau de France 24, le ministre Ousmane Gaoual Diallo a été interrogé la semaine dernière sur les enlèvements de Foniké Menguè et autres. Lorsqu’il lui a été demandé pourquoi ni le parquet ni le ministère de la Justice n’ont communiqué publiquement sur l’avancée des enquêtes, le porte-parole du gouvernement a affirmé qu’il ‘’n’y a pas de silence’’.
Face aux questions sur l’absence de communication officielle concernant les enquêtes en cours, le ministre a tenu à clarifier la position des autorités.
‘’Il n’y a pas de silence. Il appartient à l’exécutif, au président de la République et à son gouvernement, de mobiliser les moyens nécessaires et de les mettre à la disposition de l’appareil judiciaire. Une fois que celle-ci a déclenché l’enquête, il ne nous est pas possible de continuer quotidiennement, en tant qu’exécutif, de commenter le processus judiciaire en cours’’, a-t-il déclaré.
Il affirme que ‘’ce qui est clair, le Premier ministre l’a dit, ces actes ne visent pas que des individus. Ils visent la stabilité de notre pays. Cela a été condamné de la même manière par toutes les autorités. Le ministre de la Justice, après avoir obtenu des informations, a instruit, et des enquêtes ont été ouvertes. Dès lors, nous espérons que les coupables, les commanditaires, seront arrêtés à un moment ou à un autre’’.
Ousmane Gaoual Diallo a profité de l’occasion pour fustiger ce qu’il considère comme une instrumentalisation du dossier par certains acteurs.
‘’Il y a des enlèvements’’, a-t-il admis, ajoutant que ‘’ceux qui essaient de communiquer sur cela, notamment des activistes de la société civile ou certains acteurs politiques, leur communication, les narrations qu’ils font, cherchent à discréditer les institutions pour régler des comptes. C’est bien beau de dire que des gens ont été enlevés, mais faire des descriptifs qui renvoient à des institutions, cela n’est pas correct’’.
Contrairement à ce qui se dit, il assure que ‘’le ministre de la Justice communique au mieux, et les familles ont d’autres canaux d’information qui ne passent pas forcément par les médias. Ils savent que des juges d’instruction sont là, ils peuvent avoir accès à tout moment aux dossiers pour savoir où ils en sont. Ils ont la possibilité de le faire, ils ont des avocats qui peuvent aussi les renseigner’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com
Lire l’article original ici.