5:26 pm - 21 juin, 2025

Le procès en appel de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, s’est poursuivi ce jeudi 8 mai devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Le parquet spécial, représenté par le procureur Aly Touré, a requis la confirmation de la condamnation prononcée en première instance contre l’ex-président du Parlement guinéen.

Dans son réquisitoire, Aly Touré a rappelé les dispositions de l’article 52 de la loi sur la corruption, soulignant que tout marché public doit respecter des règles strictes. Selon lui, le contrat attribué à la société de M. Kim n’a pas respecté ces règles de passation de marchés publics, entraînant une violation de plusieurs dispositions légales. « Votre comportement est assimilable à la corruption et puni comme tel », a martelé le procureur.
Le parquet a soutenu que les premiers juges avaient correctement appliqué la loi en condamnant Amadou Damaro Camara pour corruption. « Nous vous invitons à vous saisir entièrement de cette procédure et à confirmer ce jugement en toutes ses dispositions », a insisté Aly Touré devant les juges de la Cour d’appel.

Pour sa part, la défense d’Amadou Damaro Camara a plaidé pour la relaxe pure et simple de son client, dénonçant une condamnation qu’elle juge injustifiée.

En première instance, le 2 décembre 2024, l’ancien président de l’Assemblée nationale avait été condamné à quatre ans de prison et à une amende de 10 millions de francs guinéens. La Cour d’appel doit désormais trancher sur cette affaire qui continue de susciter l’attention de l’opinion publique.

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