Dans l’affaire ministère public et la famille Traoré contre Mohamed Seydou Bangoura, les débats ouverts ce mercredi 3 septembre se poursuivront la semaine prochaine. Même après l’acceptation des excuses par la famille du défunt, le juge a ordonné la comparution d’un témoin à la demande de la partie civile.
Pour Maître Aboubacar Camara, avocat de la partie civile, ‘’c’est un procès qui a interpellé toute la société guinéenne, tout le peuple, en raison des événements qui ont conduit à la mort tragique de Mohamed Traoré’’.
L’homme de droit indique que’’les faits sont graves et nos clients demandent justice, que justice soit faite, même s’il y a le pardon, que justice soit faite’’.
‘’Si justice est rendue, cela permettrait à d’autres conducteurs, ceux qui conduisent très mal, de s’abstenir et de suivre les règles de la circulation’’, assure-t-il.
Une demande de la défense concernant une mise en liberté du prévenu a été rejetée par le juge Philippe Gonga Mamy.
Il rappelle que ‘’nous avons une veuve qui est aujourd’hui en détresse, 11 enfants laissés par le défunt. Donc, c’est un dossier sensible. Imaginez un peu, les témoins ont été cités par le ministère public et le tribunal a ordonné leur comparution afin qu’ils donnent leurs versions des faits. Les débats ne sont pas encore clos’’.
‘’Si cette demande de mise en liberté est rejetée, nous estimons que c’est dans l’intérêt même du prévenu. C’est une question de sécurité pour lui-même. Nous avons l’image du jour, mais nous ne la produirons pas d’abord. Lorsque l’image sera produite, vous verrez combien de fois son comportement a été répréhensible’’, conclut Maître Camara.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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